Qu’est-ce que l’inconscient ? ما هو اللاوعي

Qu’est-ce que l’inconscient ?

par Catherine Bonningue

Source: http://www.causefreudienne.net/etudier/essential/qu-est-ce-que-l-inconscient.html?symfony=b121cf136f2feedf3b5e1a6d9ac6de77

L’inconscient n’existait pas avant Freud, ou simplement de façon sauvage. C’est une construction de Freud, un postulat, dont on trouve les prémisses dans son système psy de  » L’esquisse « . Il a été bricolé avec les moyens du bord pour asseoir la pratique de la psychanalyse. On ne sait pas ce que c’est. Toujours, il sera à définir. Il a de multiples facettes. Freud n’a pas à proprement parler donné son statut à l’inconscient. Il faudra attendre Lacan.

Freudien, l’inconscient est un savoir auquel on accède par la voie royale du rêve. C’est un inconscient qui parle, qui dit la vérité. Il est gouverné par le processus primaire. L’inconscient est connecté avec le plaisir, le Lust, sa finalité. Il est du même coup satisfaction, jouissance. Il s’interprète et se déchiffre, parce qu’il est chiffré. Il interprète, il ne dit qu’en déguisant, en chiffrant son intention de signification. Il est affaire de sens et d’effets de sens. L’inconscient freudien est jouissance et chiffrage. Il est émergence d’un non-sens qui écorne le sens. Il est béance. Mais si l’inconscient, qui est parole, se lit, il s’écrit aussi. L’inconscient est grammaire. Par la clinique de l’obsessionnel, Freud a aperçu que l’inconscient était fait de pensées et il a isolé son être de répétition. Il en a dégagé la mémoire inconsciente comme automatisme de répétition. L’inconscient freudien pense. L’inconscient freudien, ce sont des raisons, c’est-à-dire des effets de langage sans parole, où le sujet n’est pas encore représenté. Par la clinique de l’hystérie, Freud a lu l’inconscient, dans le dit. Par le mot d’esprit, Freud a situé l’inconscient sur une Autre scène, et non dans le soi. Par la clinique singulière de l’homme aux loups, Freud définit corrélativement l’inconscient en tant qu’histoire. L’inconscient ne connaît ni la contradiction ni le temps. Il répète toujours le même, quel que soit le temps passé. Il abolit le hasard. Mais l’inconscient connaît l’espace, Freud en a dressé la cartographie, il a fait des topiques.

L’inconscient freudien est réel, au sens de la science, mais aussi hypothèse. C’est un réel supposé, inféré, à partir de ses effets, eux perceptibles, qui font du dégât, introduisent des bizarreries. Cette inférence même est un déchiffrement. Le réel de l’inconscient consiste dans ses représentations investies par une libido transférée. Il consiste dans le fantasme, c’est-à-dire le signifiant refoulé considéré comme investi. L’inconscient consiste en un réel fantasmatique. Freud accrédite l’inconscient au regard du discours de la science avec des faits de surmoi, les actions compulsives, où le sujet ne comprend absolument pas par quelle force il est agi. L’inconscient freudien rétablit une continuité. Il fait trou, il est une solution de continuité, une interruption, un chapitre censuré, dans la continuité du discours conscient.

Lacan a reçu ce signifiant  » inconscient  » de Freud, signifiant qui fonctionnera comme un Nom-du-Père pour la psychanalyse.

Lacan a défini l’inconscient comme trans-individuel. L’inconscient est, dans le discours du sujet, les émergences du discours de l’Autre. L’inconscient est un défaut de mise en paroles. C’est un chapitre censuré de l’histoire du sujet, occupé par un blanc ou par un mensonge. C’est ce qui n’a pu prendre son sens, ce qui du sens n’arrive pas à passer dans le discours. Situé dans l’Autre, porteur des signifiants, l’inconscient tire les ficelles du sujet. L’inconscient est ainsi une chose du dehors. On n’est jamais chez soi dans son inconscient. Le Witz fait de l’inconscient un discours en acte entre le sujet et l’Autre. La réponse de l’Autre en est le pivot.

Lacan a déduit de l’inconscient, c’est le discours de l’Autre, l’inconscient, c’est la politique — une traduction simplifiée du discours du maître comme étant le discours de l’inconscient. C’est que l’inconscient n’est pas propre à chacun.

Lacan est parti du Vorstellungsrepräsentanz freudien pour poser, comme au fondement de l’inconscient freudien, le signifiant. Il a ainsi vidé l’inconscient freudien pour le structurer comme un langage. Il a repensé l’inconscient de Freud par rapport à la structure qui donne son statut à l’inconscient. Au cœur de l’inconscient, il y a un automate. L’inconscient freudien relève alors du logique pur, du signifiant. Le désir inconscient sera défini comme métonymique, et non plus désir de reconnaissance. Il est inextinguible.

L’inconscient est structure quadripartite. Le quatre le fonde et le définit.

L’inconscient répète, répète la même formation de l’inconscient, le symptôme. Sa structure se condense dans le fantasme. Il répond par la névrose, la perversion, la psychose. L’inconscient est une réponse du réel qui s’habille de la question de l’Autre. Il ne peut avoir de sens que celui du réel que l’on joue à pile ou face.

Il invente un savoir là où il n’y a pas de rapport sexuel, là où il n’y a pas le signifiant La femme. Il se supporte de l’inexistence de l’Autre. Pas d’Autre de l’Autre.

L’inconscient-répétition se manifeste comme la répétition du Même, mettant en valeur ce qui, de l’inconscient, est réel. Se fait valoir ainsi le poids du passé.

L’inconscient interprète. L’inconscient-interprétation se manifeste comme ce qui est à réaliser dans la cure analytique. Il s’oppose à l’illusion de l’inconscient comme savoir déjà-là, sujet supposé savoir. L’inconscient-interprétation n’est pensable qu’à partir de l’inexistence de l’Autre.

L’inconscient interprète de travers. L’inconscient est menteur. L’inconscient de la vérité menteuse est une élucubration de savoir sur la langue. L’inconscient ment quant au réel et quant à la place de la jouissance. L’inconscient transférentiel est une élucubration de savoir sur le réel, il est la vérité menteuse.

L’inconscient est vérité. L’inconscient n’a de sens qu’à condition que le sujet soit engagé dans un processus de vérification, de faire vrai, c’est-à-dire que sa parole s’affirme en vérité, qu’elle se place au champ de l’Autre. L’inconscient est la vérité même en tant que les défenses s’opposent à la reconnaître. Lacan fait de l’inconscient une vérité, voire la vérité ou le lieu de la vérité, et du savoir la censure de la vérité. Dans le discours analytique, l’inconscient est l’inconscient-vérité, il se présente sous les espèces de l’aléatoire.

L’inconscient est savoir. L’inconscient défini comme un savoir dépasse le sujet. Il est alors quelque chose qui se dit, sans que le sujet sache ce qu’il dit. La définition de l’inconscient comme savoir fait virer la vérité du côté du mathème, pour vider la vérité de sa charge émotionnelle.

L’inconscient ne pense pas, ne calcule pas, ne juge pas, mais il travaille. Il obéit au principe du plaisir.

L’inconscient est sujet supposé savoir. L’inconscient se lit à partir d’une psychanalyse où le sujet supposé savoir apparaît comme formation immédiatement conséquente du dispositif analytique. Il est défini à partir du transfert. L’inconscient est défini comme sujet et non pas comme savoir déjà-là. L’inconscient comme savoir se présente comme obéissant à des lois, comme un automaton, à heure dite, à heure fixe. L’inconscient comme sujet n’a pas d’heure. Le sujet supposé savoir de Lacan procède de l’hypothèse de l’inconscient. L’inconscient défini comme sujet met l’accent sur la tuché, la rencontre au hasard, l’imprévu, et même l’imprévisible. Le statut de l’inconscient est ainsi éthique, et non pas ontique. Il est foncièrement toujours à venir.

L’inconscient sujet supposé savoir est la supposition d’un savoir à la jouissance. Le savoir supposé à la jouissance parle dans la psychanalyse, il est supposé sujet, on l’appelle l’inconscient. L’inconscient sujet supposé savoir n’est pas l’inconscient comme savoir. Il se situe au niveau du phénomène, de l’écume. C’est l’inconscient-événement qui s’inscrit comme événement dans la trame du temps.

L’inconscient est pulsation. Comme mémoire, l’inconscient est permanence invariable. Comme pulsation, il est ouverture et fermeture. L’inconscient est un battement insubstantiel.

L’inconscient est pulsion. L’instance de la sexualité est ainsi prise en compte dans l’inconscient. Sous les espèces de l’objet a, quelque chose de la jouissance est intégré à l’inconscient. L’inconscient est ainsi pensé à partir du vouloir-jouir. L’inconscient sera qualifié d’être, parlêtre. L’être comme corps parlant est équivalent à l’inconscient. Le sens est là absent.

L’inconscient est foncièrement du non-réalisé qui veut se réaliser. C’est un vouloir-être.

L’inconscient est serré dans les opérations d’aliénation/séparation, une nouvelle alliance de l’inconscient et du ça, disjoints auparavant. La valeur du sujet de l’inconscient ne peut être donnée que de la place qu’il occupe dans le désir de l’Autre.

L’inconscient n’est pas un dedans, ce n’est ni une substance ni un réservoir. Il est la coupure en acte entre le sujet et l’Autre, se réduisant à une pulsation du bord. On peut parler d’extimité de l’inconscient.

L’inconscient est structuré à lalangue. Il inclut une jouissance. Il inclut les événements de corps, qui n’ont pas la même structure que les formations de l’inconscient. L’inconscient est non seulement savoir, mais il est aussi jouissance. La pensée appelée inconscient a affaire avec le corps, avec sa sexuation.

L’inconscient est au niveau même de cette matière signifiante phonique. L’inconscient est fait de lalangue. Il est autisme de la parole.

L’inconscient endort. Il est l’hypothèse qu’on ne rêve pas seulement quand on dort. L’inconscient est un savoir inventé par l’espèce humaine pour pouvoir continuer de se reproduire, pour réussir à surmonter le défaut de rapport sexuel.

L’inconscient est défense contre le réel, contre la jouissance.

L’inconscient est l’une-bévue, unité constitutive de l’inconscient autour de laquelle un savoir s’élucubre. Avec l’une-bévue — nouvelle traduction d’Unbewusst —, Lacan met en cause la définition freudienne de l’inconscient. L’inconscient n’apparaît que dans la mesure où l’on ajoute une finalité signifiante, une signification, à un achoppement, un glissement de mot. L’inconscient est mis au niveau du mental, de la débilité qui affecte ce mental. L’inconscient est une maladie mentale.

L’inconscient est réel. Il n’est pas imaginaire, il n’est pas symbolique. Nettoyé de ce que l’attention vient filer autour, c’est l’erreur grossière, sans l’intention inconsciente du lapsus. On en est empêtré. Il ne se laisse pas interpréter, c’est le lieu de la jouissance opaque au sens. Il ex-siste au discours. L’inconscient réel est un inconscient non transférentiel, posé comme une limite.

Le pseudonyme de l’inconscient réel recouvre ce quelque chose qui aille plus loin que l’inconscient, que Lacan a approché dans le concept du sinthome, le concept de la jonction de l’inconscient structuré comme un langage et du rapport à la jouissance. Il a voulu inventer un réel qui serait propre à l’inconscient.

L’inconscient a pâli, travaillée que fut son inconsistance par la psychanalyse. Il n’en reste pas moins notre diamant. Même analysé, on n’est jamais en règle avec son inconscient.
Notice bibliographique :

Ce texte a été rédigé à partir de « L’orientation lacanienne » de Jacques-Alain Miller.

Scansions dans l’enseignement de Lacan : 25 novembre, 2, 9, 16 décembre 1981, 6, 13 janvier, 17 mars, 21, 28 avril, 5, 19, 26 mai, 2, 9, 16, 23 juin 1982

Du symptôme au fantasme et retour : 3, 10, 17, 24 novembre, 1, 8, 15 décembre 1982, 12, 19 janvier, 2 février, 9, 16, 23 mars, 11, 18 mai, 1, 8 juin 1983

Des réponses du réel : 16 novembre, 14 décembre 1983, 11, 18, 25 janvier, 8, 29 février, 7 mars 1984, Lecture critique des  » Complexes familiaux  » (La Cause freudienne n° 60), 21 mars, 18, 25 avril, 2 mai, 6, 13 juin, 20 juin 1984

1, 2, 3, 4 : 14, 28 novembre, 5, 19 décembre 1984, 9, 23, 30 janvier, 6, 27 février, 13, 20 mars, 24 avril, 15, 22 mai, 5 juin, 3 juillet 1985

Extimité : 13 novembre, 11 décembre 1985, 8 janvier, 5, 12, 19 mars, 9 avril, 21, 28 mai 1986

Ce qui fait insigne : 3 décembre 1986, 11 février, 5 mars 1987, Le sinthome, un mixte de symptôme et fantasme (La Cause freudienne n° 39), 25 mars, 1, 29 avril, 6, 13, 20 mai, 3, 10, 17, 24 juin 1987

Cause et consentement : 9 décembre 1987, 16 décembre 1987, 20 janvier, 4, 11 mai, 15 juin 1988

Les divins détails : 3 mai 1989

Le Banquet des analystes : Retour de Grenade (La Cause freudienne n° 33), 6, 20 décembre 1989, 31 janvier, 7, 14, 25 avril, 2, 9, 16 mai, 6 juin 1990

Harangues : 21, 28 novembre, 5 décembre 1990, 23, 30 janvier, 15, 22 mai 1991

De la nature des semblants : 20 novembre 1991, Commentaire du Séminaire inexistant (Quarto n° 87), 8 janvier, 25 mars, 1, 8 avril, 20 mai 1992

Donc : 1, 8 décembre 1993, 12, 19 janvier, 9 février, 9, 23 mars, 6, 27 avril, 4, 11, 18, 25 mai, 8, 15, 22, 29 juin 1994

Silet : 23, 30 novembre 1994, 18 janvier, 1 février, 15, 22, 29 mars, 17 mai, 12 juillet 1995

La fuite du sens : 22 novembre, 6, 20 décembre 1995, 17 janvier 1996, Le monologue de l’apparole (La Cause freudienne n° 34), La pulsion est parole (La Cause freudienne n° 60), 21, 28 février 1996, Nous sommes tous ventriloques (Filum n° 8/9), 27 mars, 3, 10, 17 avril, 22, 29 mai 1996, Apologie de la surprise (Quarto n° 61), Une diatribe (La Cause freudienne n° 37)

L’Autre n’existe pas et ses comités d’éthique : Introduction (La Cause freudienne n° 35), Les pathologies contemporaines de l’identification (Letterina n° 16), 18 décembre 1996, 8, 22 janvier, 26 février 1997, La théorie du partenaire (Quarto n° 77)

Partenaire-symptôme : 19 novembre 1997, Qu’est-ce qu’être lacanien ? (Quarto n° 94), 3, 10 décembre 1997, 14 , 20, 28 janvier, 4, 11 mars 1998, Une nouvelle modalité du symptôme (Feuillets psychanalytiques du Courtil n° 16), 27 mai, 10 juin 1998

OL III, 1 : L’éthiquette de la psychanalyse (Rivages n° 6), 25 novembre 1998, Le transfert négatif (Praxis n° 4), 13 janvier 1999, 20, 27 janvier, 10 février 1999, 17 mars 1999), Les paradigmes de la jouissance (La Cause freudienne n° 43), Biologie lacanienne et événement de corps (La Cause freudienne n° 44)

Les us du laps : 17, 24 novembre, 1 décembre 1999, La nouvelle alliance conceptuelle de l’inconscient et du temps chez Lacan (La Cause freudienne n° 45), 12 janvier 2000, Quand les semblants vacillent (La Cause freudienne n° 47), 1, 8 mars 2000, La séance analytique (La Cause freudienne n° 46), 22 mars 2000

Le lieu et le lien : 15, 22 novembre 2000, Le clivage psychanalyse et psychothérapie (Mental n° 9), Psychanalyse pure, psychanalyse appliquée & psychothérapie (La Cause freudienne n° 48), Le réel est sans loi (La Cause freudienne n° 49), 31 janvier, 7, 28 février, 21, 28 mars, 2 mai 2001, L’ex-sistence (La Cause freudienne n° 50), 23 mai 2001, Le dernier enseignement de Lacan (La Cause freudienne n° 51)

OL III, 4 : 14 novembre 2001, Réflexions sur le moment présent (janvier-février 2002), Contre-transfert et intersubjectivité (La Cause freudienne n° 53), Intuitions milanaises (Mental n° 11 & 12)

Un effort de poésie : 13 novembre, 4 décembre 2002, Psychanalyse et société (Quarto n° 85), Religion, psychanalyse (Quarto n° 86, La Cause freudienne n° 55)

OL III, 6 : Introduction à la lecture de L’angoisse (La Cause freudienne n° 58 & 59)

Pièces détachées : Présentation du Sinthome (La Cause freudienne n° 60), Résonances (La Cause freudienne n° 60), Le ratage sexuel (La Cause freudienne n° 61), Un trou dans le réel (La Cause freudienne n° 61), Lituraterre inconnue (La Cause freudienne n° 62), Du petit a au sinthome (La Cause freudienne n° 63), 2 février 2005

OL III, 8 : Illuminations profanes (La Cause freudienne n° 62), Une lecture du Séminaire D’un Autre à l’autre, Une leçon clinique (La Cause freudienne n° 64), Un schème porteur (La Cause freudienne n° 64), Une ronde structurale (La Cause freudienne n° 64), Articulation logique (La Cause freudienne n° 66), Lacan logicien et argumentateur (La Cause freudienne n° 66), Pouvoir vérité (La Cause freudienne n° 67)

Le tout dernier Lacan : L’inconscient réel (Quarto n° 88/89), L’esp d’un lapsus (Quarto n° 90), L’esp d’une hallucination (Quarto n° 90), De l’inconscient au réel (Quarto n° 91), La passe bis (La Cause freudienne n° 66), L’envers de Lacan (La Cause freudienne n° 67), S’il y a la psychanalyse, alors… (La petite Girafe n° 25), 14, 21, 28 mars, 2, 10, 16, 23, 30 mai, 6 juin 2007

Tout le monde est fou : 21 novembre, 12 décembre 2007, 30 janvier, 6, 13 février, 12, 19, 26 mars, 14 mai, 4 juin 2008

Choses de finesse en psychanalye : 19, 26 novembre, 3, 17 décembre 2008, 14, 21 janvier 2009
On lira en premier lieu de Sigmund Freud : Le mot d’esprit dans ses rapports avec l’inconscient, Psychopathologie de la vie quotidienne, Interprétation des rêves.

De Jacques Lacan, on suivra d’abord le fil de l’inconscient dans les Ecrits, de  » Fonction et champ de la parole et du langage  » à  » Position de l’inconscient « , sans oublier  » La lettre volée « .  » Radiophonie « ,  » Télévision « ,  » Méprise du sujet supposé savoir « , dans les Autres écrits ; ainsi que les Séminaire V, Les formations de l’inconscient, Séminaire XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Séminaire XVII, L’envers de la psychanalyse, Séminaire XVIII, D’un discours qui ne serait pas du semblant, Séminaire XX, Encore, Séminaire XXIII, Le sinthome.